Je ne sais pas pourquoi (et en plus je l’ai peut-être déjà dit) mais ces derniers temps j’ai un sentiment de « dernière ligne droite ». Qui n’est pas, en fin de compte, la partie la plus simple : d’abord parce qu’on commence à être fatigué de la course et qu’on trébuche souvent, ensuite parce qu’on voit la ligne d’arrivée et que cela nous rend encore plus impatient. D’autant que je ne sais pas si vous connaissez le truc mais parfois, lorsqu’on randonne en montagne, on a l’impression de toucher le point qu’on veut atteindre, mais que plus on avance, plus il recule. C’est un effet de perspective, évidemment : il ne recule pas vraiment, et quand on en est là, à voir le but, on est bientôt arrivé. Bientôt étant relatif, mais chaque pas nous rapproche de ce but, et on ne le lâche plus des yeux. On sait qu’on est sur le bon chemin.
Je vous parle de montagne, et je vous mets la photo d’une mouette : c’est parce que je trouve son regard, sur la photo, drôlement déterminé, en plus de représenter l’envol et la liberté. Elle sait où elle va, et elle regarde droit devant. Alors je vais faire comme elle, guidée par les ours (ce qui nous ramène plutôt à la montagne).
Avancer en ne lâchant pas mon objectif des yeux. Ce sera mon activité de l’été : d’un côté me reposer et remplir mon « puits créatif » (même si cette année je ne peux pas le faire à l’étranger) et d’autre part… écrire. J’ai plusieurs trucs sur le feu en même temps, mais tout avance à son rythme. Je sens que quelque chose s’est dénoué de ce côté-là, dans ma capacité à être pleinement moi-même. Et tout le reste en découle, évidemment.
Bref : droit devant !
Bel été alors ! En te souhaitant qu’aucun objectif ne te résiste 🙂
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J’espère !!
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Et bien je comprends cela, ce temps et cette nécessité intérieure de s’accorder pleinement à soi. Bel été !
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Bel été à toi !
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