Début mai, pour m’occuper à la fin du confinement, j’ai fait des boutures de piléa. Parce qu’il se trouve que la (le ?) Piléa est une plante très généreuse, qui fait beaucoup de rejets. J’en avais donc quatre à prélever et à mettre en couveuse (dans un pot, pas dans l’eau parce que je trouve que le bouturage dans l’eau rend les plantes paresseuses) (j’en ai à nouveau trois qui poussent). Ce que j’ai fait.
Ce fut une joie de m’en occuper, car si elle est contente, la (le) Piléa pousse très très bien, vite, et fait constamment de nouvelles feuilles, ce qui est évidemment très gratifiant car ça donne l’impression d’être une déesse de la fertilité. Après, je ne me voyais pas garder toute la famille Piléa qui ne va pas manquer de s’agrandir encore dans le futur ; alors il existe des banques d’échange de boutures et j’aurais sans doute trouvé, mais en fait je les ai proposées sur Facebook, et quatre mamans de mon entourage se sont manifestées pour les adopter, des personnes plus ou moins proches de moi d’ailleurs et c’est ce qui me fait d’ailleurs extrêmement plaisir : donner le bébé à sa maman sera l’occasion de se voir, de se revoir, et en ce moment c’est tellement important !
Sur chaque pot, j’ai écrit le nom de la future maman (une question d’énergie), et je les ai regardées pousser.
Maintenant il est temps (avant la fin du mois de juillet) qu’elles aillent rejoindre leur future maison. C’est comme ça que le monde devient plus riche : je donne ce qui m’a été donné. Le Piléa est surnommé « plante à monnaie chinoise » : la légende dit qu’il faut enterrer une vraie pièce de monnaie au pied de la plante et qu’elle attirera spontanément la prospérité. Je trouve que c’est un beau symbole, non ?
Pas toujours facile avec les plantes… Pou ma part je n’ai pas trop la main verte même j’arrive à en garder en vie!
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Certaines sont plus fragiles que d’autres !
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