Toujours dans mon projet (enfin : un des développements de mon projet, qui commence vaguement à prendre forme, il me manquait l’angle précis et il commence un peu mieux à se dessiner), je me repais de poésie et de poèmes qui parlent à l’âme. J’ai eu envie de faire quelque chose avec Mallarmé, qui est pourtant un auteur avec lequel j’ai beaucoup de mal (sans doute aussi parce qu’à chaque fois que je me suis retrouvée face à un de ses poèmes c’était pour que je l’explique — or je l’ai déjà dit : l’explication de texte est pour moi un des exercices les plus crétins qui soient, un texte n’est pas là pour être autopsié ou décortiqué comme une crevette mais pour résonner dans une âme ; oui, cette conviction complique mon quotidien, mais bref). Et en amoureuse des fleurs, j’ai pensé à ces mots extraits de « crise de vers » :
Je dis: une fleur! et, hors de l’oubli où ma voix relègue aucun contour, en tant que quelque chose d’autre que les calices sus, musicalement se lève, idée même et suave, l’absente de tous bouquets.
Je vous laisse méditer, car c’est bien là la vocation de la poésie…
Bravo! Un bouton en or, ça ne se trouve pas non plus dans un bouquet d’autres fleurs…
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