Rosa sourit. « C’est un bon endroit, le Portugal, pour tomber amoureux. »
Évadons-nous un peu aujourd’hui, et partons à Lisbonne, avec le premier roman d’Aurélie Delahaye, qui m’avait beaucoup touchée avec son récit Embrasser l’inconnu. Lisbonne c’est, de tous mes voyages, celui que j’ai préféré, pour de nombreuses raisons, et c’est d’ailleurs la destination préférée des français, pour s’y installer ou pour le tourisme. Ce qui cause des problèmes d’ailleurs, et c’est le sujet du roman.
En effet, Lisbonne, en pleine restructuration immobilière, est devenue tellement attractive que les loyers explosent, les habitants sont expulsés et n’ont plus nulle part ou aller. Dans le roman, nous suivons donc un groupe de personnages qui se battent pour que la ville conserve son authenticité, et que les lisboètes puissent continuer à y vivre. A commencer par Menino, le personnage central, grand adulescent attachant qui a un peu de mal à se considérer comme un adulte.
Alors nonobstant le côté trop manichéen et donc simplificateur (le vrai problème de Lisbonne est la dérégulation totale et l’absence de politique du logement, dont l’explosion d’Airbnb est un symptôme plus qu’une cause, et j’ai trouvé la critique trop peu subtile), j’ai beaucoup aimé me plonger dans ce roman aux personnages attachants, parce que bien sûr il a fait remonter des effluves de souvenirs de cette ville en mutation, vivante, vibrante, faite pour la poésie et l’amour : les bruits, les odeurs, les ruelles pentues et secrètes, les miradoros à couper le souffle… c’est bien simple, j’ai envie de pasteis de nata !!!
Bref, un roman doudou, qui fait voyager : tout ce dont on a besoin en ce moment !
Donne-moi la main Menino
Aurélie DELAHAYE
Anne Carrière, 2020
Je n’ai pas eu le coup de cœur que j’espérais pour cette ville même si elle m’a bien plu par certains aspects. Mais je suis tentée par ce roman !
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Oui, j’ai une copine qui n’a pas vraiment aimé non plus ^^
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