Ares, de Pieter Kuijpers, Iris Otten et Sander van Meurs : amsterdamned

Ares, de Pieter Kuijpers, Iris Otten et Sander van Meurs : amsterdamned

Quand j’ai vu l’affiche (qui évidemment rappelle la scène la plus mythique d’Eyes wide shut), le sujet (une société secrète), j’ai été très intriguée, d’autant que s’agissant de la première série néerlandaise produite par Netflix et se déroulant à Amsterdam, je me suis dit que ça serait chouette de voir des images de cette ville.

Le pitch ? Rosa, une étudiante brillante mais pauvre et métis, est invitée à rejoindre une société secrète élitiste appelée Arès.

Alors tout se déroulant la nuit ou en intérieur, je n’ai pas vu Amsterdam. Mais honnêtement, si c’était le seul problème, ça ne serait pas grave. Non, le problème, c’est que je n’ai strictement rien compris, ou si peu que pas. Le début pourtant est assez réussi, la scène d’ouverture notamment, et les premiers épisodes qui distillent angoisse et interrogations : que vient faire Rosa dans cette société secrète alors qu’elle n’a pas le profil, les autres membres étant visiblement tous des descendants des gens représentés sur La Ronde de Nuit. Et puis, d’abord, pourquoi Arès ? Que vient faire le dieu de la guerre dans cette histoire, lui aussi ? Alors si on comprend (un peu) pourquoi Rosa, le nom reste un mystère, comme à peu près tout : la série tombe très vite dans le gore le plus dégueu (un conseil : ne prenez surtout pas votre repas devant cette série) voire le n’importe quoi sans queue ni tête. Et la fin est cryptique au possible (bon, depuis, j’ai trouvé des analyses qui me semblent pertinentes, mais honnêtement, si on ne comprend pas de soi-même, c’est qu’il y a quelque chose de mal fait quelque part).

Ce qui est regrettable, c’est qu’il y avait du potentiel : si on démêle les fils, le projet est intéressant (je ne spoile pas, mais vraiment c’était une bonne idée), l’esthétique choisie, celle des peintures de Rembrandt et de Vermeer également, et c’est d’ailleurs ce qui m’a séduite de prime abord. Ce qui m’a dérangée, c’est le manque de subtilité de la deuxième partie de la saison, horrifique là où ésotérique et mystérieux suffisait. Du gâchis, donc…

Bref : il y a mille fois mieux sur la plateforme !

Arès
Pieter KUIJPERS, Iris OTTEN et Sander VAN MEURS
Netflix, 2020

2 commentaires

  1. Dorothée dit :

    Bon, sur ton conseil, je passe mon chemin ! (je ne le sentais pas de toute facon), As tu regardé Freud (egalement Netflix), ce n’est pas exceptionnel, mais ca se laisse regarder (un peu saignant aussi, c’est pour cela que je fais l’association, je pense… et un autre detail dans ton article, mais je ne livre pas lequel, pour ne spoilier personne)

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    1. Non, pas encore, j’ai un problème avec le wifi qui reste confiné dans le bureau (qui n’est pas la pièce la plus sympa pour mater des séries)

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