Le jardinage, c’était pour moi comme les plantes vertes : ça ne m’intéressait pas du tout. J’avais bien des pieds de tomates et des herbes aromatiques sur mon balcon depuis plusieurs années, mais en réalité je ne m’en occupais pas vraiment : je me contentais d’apporter le pot à chaque printemps chez mes parents, ma maman faisait les plantations, il ne me restait plus qu’à vaguement m’en occuper et manger la production. Pourtant, je sais le goût incomparable des légumes du jardin : mes parents en ont un, et tous les ans lorsque j’y passe en août je récolte un plein cageot de tomates, courgettes, poireau, betteraves rouges et mirabelles. Mais jamais il ne me serait venu à l’idée d’essayer de faire pousser quoi que ce soit moi-même. Ça ne m’intéressait pas, donc, et de toute façon j’étais convaincue que j’étais une calamité condamnée à faire mourir tous les végétaux à proximité.
Et puis, cette année, je me suis dit qu’attendu que j’avais fait de nets progrès niveau végétaux d’agrément, j’allais essayer d’aller plus loin et tenter un véritable mini-potager. Evidemment, la place n’étant pas extensible, je n’ai pas pu tester à tout va et planter tout ce qui m’aurait fait plaisir. D’autant qu’il s’agissait d’une première expérience, je voulais donc rester raisonnable et ne pas acheter tout une quantité de matériel, et je ne savais pas trop comment m’y prendre. Et puis, en navigant, je suis tombée sur le blog de Kinoette, qui elle-même fait un potager sur son balcon, et expliquait notamment comment cultiver des salades en cagettes !
Des cagettes, j’avais, le reste à part le géotextile il m’en fallait de toute façon pour rempoter les plantes, et les salades ça me convenait parfaitement : c’est le truc qui m’agace à acheter parce que je n’aime que les jeunes pousses mais qu’en vrac il n’y en a pas toujours, j’étais donc obligée d’en acheter en sachets ce qui faisait du gâchis d’emballage et du gâchis de salade car souvent elle était abîmée avant que j’aie fini le dit sachet. Parfait, donc : je suis allée acheter mes plants et j’ai trouvé exactement ce que je cherchais à savoir un mélange (feuille de chêne verte, feuille de chêne rouge, batavia) et de la roquette que j’adore.
Et ça a super bien poussé. Alors la roquette mieux dans le pot que dans la cagette mais n’empêche, sans rien d’autre que de l’eau fraîche et de l’amour (et un petit cache-nez la nuit en attendant le dernier saint de glace) j’ai obtenu une belle pousse. Vendredi soir, j’ai décidé de faire ma première récolte, et j’ai coupé quelques jeunes pousses pour accompagner mon omelette aux pommes de terre et ciboulette (du jardin elle aussi). Et c’était un plaisir incomparable, une vraie fierté de déguster ce que j’avais moi-même fait pousser : je suis sortie de ma zone de confort, je suis passée outre ma conviction de toujours que je n’avais pas la main verte, et ça a fonctionné !

Tiens une bonne idée à reprendre ! Merci
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C’est génial ! et quel plaisir de la déguster avec une omelette…
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ouiiiii
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Allez tu m’encourages ! Chaque année, je me contente des tomates cerises et des radis mais j’ai toujours envie de tenter d’autres plantations. J’ai toujours été freinée par mes piètres pouces verts mais tu me donnes l’envie d’essayer !
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Oui, il faut essayer !!!
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Oh là là tu me donnes très envie moi qui suis une quiche en plantations et végétaux …
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Et ben tu vois, il ne faut jamais désespérer !
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