Trouver son Ikigaï

Ikigaï ? Mais de quoi elle parle ?

Je suis tombée l’autre jour sur ce concept (honnêtement je ne sais plus du tout où) et je l’ai trouvé extrêmement parlant. C’est un truc japonais qui signifie, en gros, ma raison d’être, ma raison de me lever le matin. Il s’agit, en somme, de s’interroger sur ses désirs profonds afin de trouver ce que l’on doit faire pour être heureux, pour que la vie ait du sens. L’avantage, c’est que c’est très visuel, et le processus se fait pas à pas en intégrant toutes les données, même celles auxquelles on ne pense pas forcément.

Nous sommes début janvier et aujourd’hui c’est la nouvelle Lune, donc le début d’un nouveau cycle : le moment idéal, donc, pour poser ses intentions pour l’avenir. Et travailler sur son Ikigaï me paraît idéal pour ça.

Une fois imprimé (ou tracé) le modèle, on commence par les grands cercles, qui nous posent quatre questions :
– Ce que j’aime (pour moi, par exemple : lire, écrire, rêver, voyager, être maîtresse de mon temps…)
– Ce pour quoi je suis doué
– Ce pour quoi je pourrais être payé
– Ce dont le monde a besoin

Ensuite, on va s’intéresser aux points de rencontres entre deux cercles :
– Ce que j’aime/Ce pour quoi je suis doué : cela donne votre passion
– Ce pour quoi je suis doué/Ce pour quoi je pourrais être payé : cela donne votre profession (possible)
– Ce pour quoi je pourrais être payé/Ce dont le monde a besoin : c’est votre vocation
– Ce dont le monde a besoin / Ce que j’aime : c’est votre mission

Enfin, le point de rencontre, au milieu, entre passion, profession, vocation et mission, cela donne votre Ikigaï.

Evidemment, cela demande un peu de temps et de réflexion, et surtout, c’est quelque chose d’évolutif. Pour ma part, mon ikigaï, même si je vois à peu près où il est, n’est pas encore précisément défini, mais je pense que cet outil peut aider à avancer ceux qui, comme moi, se posent de nombreuses questions existentielles.

Si vous voulez essayer, je vous propose de télécharger le template que j’ai créé pour vous !

Ikigai

En complément, je suis aussi tombée sur un outil qui peut aider en ce mois de janvier bifrons, qui regarde à la fois vers le passé et nous pousse à nous interroger sur ce qu’on a accompli durant l’année qui vient de se terminer, et ce qu’on souhaite pour le futur : cela s’appelle Year Compass, c’est un petit livret à télécharger (c’est gratuit) et à imprimer, et qui à l’aide de questions nous aide à faire le bilan et à poser clairement ses objectifs. Là encore, cela demande temps, réflexion et introspection, mais j’ai trouvé ça assez bien fait, et j’ai obtenu des réponses auxquelles je n’aurais pas forcément pensé.

14 commentaires

  1. Alexandra dit :

    Bonjour Caroline, merci pour ces outils très utile en ce début d’année pour moi qui viens d’arriver en Égypte pour 3 ans. J’ai donc quitté mon travail et il va falloir donner du sens à ces 3 ans . J’ai de nouveau plus de temps pour lire tes articles et j’en suis ravie !!!

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    1. Alexandra dit :

      Utiles avec un s ! Note à moi-même : toujours se relire !!!!

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      1. On a beau se relire il reste toujours des trucs !

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    2. Ah, en effet ! Et bien je te souhaite de t’épanouir dans cette nouvelle vie !

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  2. Voilà deux concepts très intéressants. Merci de les partager Caroline

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  3. Liliba dit :

    Oh merci pour le template ! J’avais fait un truc du genre il y a quelques années, mais je l’ai perdu, et je vais de ce pas recommencer !

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  4. gigivitsavie dit :

    Merci pour les liens. Je vais essayer le yearcompass, même si cela m’a l’air ardu.

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    1. oh non, ça prend un peu de temps, c’est tout !

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