J’ai testé pour vous… faire son arbre généalogique

L’autre jour, ça m’a prise subitement, une nouvelle lubie : faire mon arbre généalogique. C’est amusant parce que, jusqu’à présent, je ne m’étais absolument jamais intéressée à mes ancêtres, mes racines (ne me demandez pas pourquoi : je n’en ai aucune idée), et m’étais toujours vue comme un être sans attaches, ancré nulle part. J’imagine que cette envie inédite de savoir d’où viennent mes ancêtres est un nouvel effet de ma middle-life crisis dont je me demande bien jusqu’où elle va m’emmener. Reste qu’en bonne obsessionnelle qui se respecte, maintenant que je me suis lancée là-dedans, je ne fais presque plus que ça…

Le plus compliqué, en fait, c’est de commencer, et d’avoir une première piste. D’autant que j’ai assez peu d’informations, à la base : j’ai collecté quelques renseignements dans mon entourage proche, qui me les a fournis sans plus s’étonner que ça de ma nouvelle manie (je pense qu’ils soupçonnent un nouveau projet d’écriture, ce qui n’est pas le cas pour l’instant, mais allez savoir avec la sérendipité), je me suis inscrite sur un site (au hasard, j’ai choisi geneanet), et puis, à partir des indices, et bien c’est comme une enquête policière, on remonte le fil, on assemble les pièces d’un puzzle, on émet des hypothèses qui se vérifient ou non. Internet facilite grandement les choses : outre les arbres généalogiques déjà faits par d’autres et qui parfois sont bien utiles pour remonter une branche, on peut consulter les archives en lignes (le plus dur, à partir d’une certaine date, est d’arriver à déchiffrer).

On tombe sur des choses émouvantes : l’acte de mariage de mes arrière-grands-parents par exemple, dont je me suis rendu compte, en remontant leur filiation, qu’ils étaient cousins (ils avaient les mêmes arrière-arrière-arrière-grands parents) et je ne parierais pas qu’ils le savaient, car ils se sont rencontrés au bal, par hasard, après la guerre (ah ça, c’était plus romantique que les sites de rencontre).

On tombe aussi sur des tragédies, comme ce couple dont les quatre premiers-nés, parmi lesquels trois garçons qui portaient le même prénom, sont morts à l’âge de deux mois : officiellement je m’en tiens à l’arbre direct, mais eux je les ai ajoutés parce que je me suis dit qu’ils ne seraient jamais dans l’arbre généalogique de personne…

Il paraît que parfois, on a des surprises : pour l’instant je n’en ai pas eu, je suis remontée jusqu’avant la Révolution, et je n’ai trouvé que des cultivateurs limousins nés et morts dans le même village : amusant pour moi qui ai la bougeotte (mais qui ai désormais envie de me fixer quelque part, si seulement je savais où !)

Bref, je me suis mise à la généalogie. Et vous, ça vous intéresse ?

16 commentaires

  1. Matatoune dit :

    La généalogie m’a intéressée et puis je suis passée à autre chose. Par contre, je viens de découvrir grâce à ce billet que chaque département ( en tout cas l’Ardeche aussi) met en ligne ses archives d’état civil ! Merci, j’y passerais certainement plusieurs heures à poursuivre là où je m’étais arrêtée ! À suivre

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  2. etoile31 dit :

    Cela m’intéresse vivement, d’autant que je n’ai strictement aucun effort â fournir concernant ma généalogie maternelle, un beau frère est passionné de généalogie, concernant le côté paternel mon pâté et une cousine ont tout fait des deux côtés jusqu’en 1600…. oui, c’est identique pour moi des deux côtés, les rencontres se faisaient dans un rayon ne dépassant pas une demi journée de marche, de vélo ou à cheval… j’ai retrouvé une énorme correspondance et est souvent évoqué dans ces lettres les colporteurs, messagers, etc., bien avant la poste
    …. on confiait les lettres d’amour et autres â des « routiers »…

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  3. Comme toi c’est quelque chose qui me passe au dessus mais j’ai récemment vu un carnet de vacances à faire entre petits enfants et grands parents qui m’a fait penser que ça m’aurait sans doute beaucoup plu petite.

    Mais du coup c’est vrai je pourrais me laisser tenter. Mais c’est vrai que comme informations je n’en ai pas beaucoup 🤔

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  4. J’ai eu la même démarche et j’ai fait des belles découvertes : des secrets : j’ai appris que mes grand-parents paternels avaient été déjà mariés chacun de leur côté et mon père a toujours eu des doutes….. Mon grand-père n’était sûrement pas mon « vrai grand-père ». J’ai aimé découvrir des métiers, des prénoms, oui c’est vrai des mariages dans le village ou 10 kms maxi autour (mais attention les villages étaient beaucoup plus passants que maintenant), des passages de frontières pour trouver du travail, le taux de mortalité infantile était extrêmement important ou le nombre d’enfants par famille. Un travail de recherches qui mène à un travail de réflexion et il n’y a pas que dans les livres que l’on découvre des histoires. En fin de compte dans sa propre histoire il y a des histoires…..

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  5. keisha dit :

    Oh j’ai fait ça dans les années 80, allant de mairie (rurale) en mairie (rurale) pas loin d’où j’habitais, à l’époque on pouvait consulter les documents tranquillou dans la salle de la mairie et être en contact direct avec la paperasse. Pas d’énormes découvertes, quand on a des ancêtres aux sabots pleins de boue ^_^ mais passionnant. Je devrais bien m’y remettre, car je m’étais contentée de remonter côté père, grand père, etc, et pas ailleurs. A l’époque pas d(internet, j’étais allée une fois consulter aux archives. Ma chance, pour démarrer : savoir où était né mon arrière arrière grand père (j’ai mêem obtenu après une photo où figure mon arrière arrière grand mère; bref, on aime ça, gare si tu tombes dans la marmite!

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  6. alie784 dit :

    Je suis en plein dedans, c’est émouvant de dénicher des actes de mariages d’arrière-arrière-arrière-arrière grands-parents et d’autres membre de la famille. De taper une adresse et de voir comment c’est maintenant. J’adore la généalogie.

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  7. Juloz dit :

    Si vous avez envie de connaître vos origines et de faire votre arbre généalogique mais que vous n’avez pas le temps de vous en occuper (c’est une activité très chronophage), n’hésitez pas à me contacter pour un devis gratuit, je suis généalogiste professionnel 😉

    1. Merci, mais ce qui m’intéresse c’est justement ce travail d’enquête, pas que le produit fini !

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  8. Plus qu intéressée, passionnée. J’ai même repris des etudes afin d en faire mon métier.
    Remontez les branches maternelles c’est finalement les seules dont on soit sûr. Vous trouverez peut-être un ou une ancêtres qui comme vous à la bougeotte. Elle ou il vous donnera du fil à retordre mais c’est dans la quête que la généalogie devient passionnante. Bonnes recherches

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  9. Miss Zen dit :

    Beaucoup : je fais pas mal de recherches sur mon grand oncle et je m’étais aussi abonnée à Généanet mais j’en sors un peu bredouille car des origines allemandes et belges…. Du coup, j’ai envie de tester une version plus internationale comme Ancestry .

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  10. plume dit :

    Je voulais le faire du côté de mon père, problème, il faudrait que je parle polonais à partir de la 3ème génération en arrière (en me comptant) car c’est payant pour la traduction mais aussi pour avoir des papiers. Ah moins de me déplacer là-bas mais là faut pas rêver.

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    1. Ah oui du coup c’est compliqué !

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