Ils se rapprochaient, s’apprivoisaient, se découvraient, comme on pénètre dans un royaume vierge et luxuriant où tout est encore à construire… Peu à peu s’installait cette sensation exaltante et surnaturelle que leur lien préexistait avant eux, qu’ils se connaissaient depuis la nuit des temps, que leur histoire avait débuté dans une autre vie, un autre lieu, peut-être au fin fond de la Russie, un bel amour slave, aussi mélancolique qu’immortel… Chaque seconde passée ensemble les voyait fusionner un peu plus encore, ils devenaient un, entité unique emmitouflée dans cette parenthèse enchantée, cette bulle mystique que rien ne pouvait venir parasiter.
J’avais repéré cette bande dessinée chez Noukette et Jérôme, car elle m’avait paru fort drôle, et je dois dire qu’elle est arrivée l’autre jour parfaitement à point nommé.
A priori heureuse en couple avec Henri, Sandrine a le coup de foudre pour Michel, le livreur de Speed Macédoine (qui est aussi chanteur dans un groupe de rock). Le coup de foudre est réciproque, et commence alors une liaison torride et idyllique.
J’ai ri, mais j’ai ri, et pourtant je peux vous assurer que le soir où je me suis plongée dans cet album, j’étais plutôt d’humeur à m’enrouler sous la couette en pleurant toutes les larmes de mon corps, ce que j’avais d’ailleurs fait 5 minutes avant, autant dire donc que si ce livre a réussi à me faire rire autant, il viendra à bout de n’importe quel coup de blues. En fait, il s’est avéré totalement cathartique (dans mon cas) : reprenant les codes esthétiques et les stéréotypes narratifs des romans-photos sentimentaux que j’aurais très certainement dû moins lire adolescente (j’aurais dû plutôt lire Schopenhauer tiens), il les dynamite totalement : le romantisme dégoulinant est sans cesse désamorcé, que ce soit par le surgissement inopiné du trivial dans une déclaration amoureuse, la surenchère parodique dans le lyrique ou l’absurde le plus complet. Chaque page est un petit bijou de drôlerie, que dis-je chaque page, chaque image ! Après je pense qu’il faut tout de même avoir un fond de cynisme et un certain goût pour l’humour décalé pour goûter cette pétite, mais si c’est votre cas, foncez, vous ne le regretterez pas !
Et si l’amour c’était aimer
FABCARO
6 pieds sous terre éditions, 2017
Quelle rigolade cette BD ! Une merveille lue et relue pour plaisir fou !
Bisous poulette
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Bisous
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Oui, il faut aimer ce type d’humour, mais si c’est le cas, on ne peut que passer un moment inoubliable avec cet album !
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ah oui !
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Je ne sais pas si je lirai cette BD mais l’essentiel c’est qu’elle t’ait redonné le moral. On a tous nos hauts et nos bas. Cette période de l’année est propice aux coups de blues…
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Remonté le moral je n’irai pas jusque-là. Mais ce n’est de toute façon pas un simple coup de blues…
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Aïe. Alors là c’est plus compliqué… Je te souhaite que ça s’arrange.
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merci…
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Je sens que cette BD est dans mes goûts pour le n’importe quoi décalé, donc je-la-veux
Tu as lu zai zai zai?
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non
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il m’attend, comme j’ai hâte! Dommage qu’il soit un peu boudé par les bibliothèques et le grand public!
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Oui, dommage…
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J’ai lu une BD de Fabcaro qui m’a bien faire rire aussi, celle-là devrait me plaire, même si je ne suis pas encore dans le coup de blues 😉 Bon courage…
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Merci ! J’espère que tout se passe bien !
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J’aime l’humour de Fabcaro, j’ai lu les premières pages chez un libraire, il ne me reste plus qu’à l’acheter !
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Absolument !
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Offert par Jérôme! Je m’apprête à le découvrir…
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Bonne découverte
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Je suis en train de mourir de rire.
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Oui c’est l’effet produit
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