Je parle de survie comme si c’était une chose facile, mais c’est évidemment la tâche la plus ardue au monde. Parfois il vous faut un ange, un soupçon de grâce, un visiteur venu d’une autre dimension.
J’avais été totalement conquise par Le Jeu des ombres, qui m’avait permis de découvrir Louise Erdrich et son univers particulier. Mais depuis, malheureusement, je n’avais guère eu l’occasion de poursuivre cette découverte. La sortie en poche de ce recueil de nouvelles écrites entre 1978 et 2008 (et dont certaines sont inédites) m’a permis de réparer cette négligence !
Seize nouvelles composent ce recueil, et il est difficile d’en résumer la substance. Une femme s’installe avec deux frères qui sont ses amants. Une autre retrouve son amour de jeunesse. Un homme raconte comment il a capturé son épouse. Un soldat quitte l’armée pour suivre un chien et un bébé. Une femme mûre retrouve le désir. Une course à pieds aux enjeux vitaux. Un couple à la chasse au wapiti. Une femme qui joue du piano entièrement nue. Un homme au nom de papillon et l’histoire de son violon. Une femme qui sacrifie ses enfants. Une amitié très forte. Un jeune homme qui a un accident avec la voiture neuve de son père. Une maison que l’on vide. Un couple qui essaie d’avoir un enfant. Une femme enceinte qui passe une échographie. Une étudiante en échange à Londres.
Tels sont les points de départ de textes très différents les uns des autres mais dont émerge une étrange poésie : profondément ancrés dans la culture amérindienne, ses légendes, ses coutumes, sa manière de voir le monde, son attachement à la Nature primordiale, ils atteignent pourtant l’universel. Les motifs se tissent, se démultiplient, les thèmes nous touchent tous : l’amour, la féminité, la maternité et la paternité, le couple… Parfois violentes et douloureuses, souvent sensuelles et animales, toujours riches de sens, ces histoires constituent un véritable plaisir de lecture.
A ne pas manquer !
Femme nue jouant Chopin
Louise ERDRICH
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Isabelle Reinharez
Albin Michel, 2014 (Livre de Poche, 2017)
ohhhh je note 😉
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😉
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Contrairement à toi, j’avais été terriblement déçue par « Le jeu des ombres » me demandant même si j’allais le terminer. Je ne sais pas si je lirai celui-ci…
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C’est très différent
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J’avais beaucoup aimé, même si, comme d’habitude avec ce genre de recueil, toutes les nouvelles ne se valent pas.
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C’est vrai !
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J’adore Erdrich, que je lis dans le texte original. Merci d’attirer mon attention sur ce recueil que je n’ai pas encore lu.
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Dans le texte original ? C’est bien !!
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Ce titre…. ❤
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oui hein, ça donne vraiment envie !
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Je note également. J’avais bien aimé cette auteur il y a quelques années… Et ce titre, on ne peut pas passer à côté !
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Non !
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Je ne dis pas non, mais… j’ai un livre d’elle dans ma PAL depuis bientôt 9 ans, donc il faut absolument que je le lise avant tout autre incursion dans l’univers Eldrich…
Et pour faire référence à la phrase pitch que tu cites… mon ange est venu de la dimension féline !
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9 ans ?
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J’adore le titre, j’aime les nouvelles, je pense que je vais me laisser tenter (ou par le jeu des ombres, que je garde en tête aussi).
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Oui le titre est vraiment magnifique !
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Pas encore eu l’occasion de découvrir cette romancière, mais ton billet met l’eau à la bouche 😉
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elle a un vrai talent !
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Je l’emprunterai à la bibliothèque
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