Viens chez moi, je te montrerai mes estampes japonaises…
L’autre jour, en passant place d’Iéna, j’ai avisé le musée Guimet, sur lequel s’affichait en gros le mot « désir ». Ni une ni deux, j’ai traversé la place pour aller voir un peu de quoi il retournait.
Et il retournait d’estampes japonaises, dont le lien avec l’érotisme n’est plus à prouver, puisque l’expression est même devenue synonyme d’images délicatement érotiques voire crûment pornographiques. Pourtant, on aurait tort de s’arrêter là et l’image de la femme telle que dépeinte par les plus grands noms de cet art, tels Utamaro et Hokusai, est beaucoup plus diverse et contrastée.
Bien sûr, nombre d’oeuvres représentent des courtisanes et évoquent le quartier du plaisir de Edo, on croise des shunga (estampes pornographiques) des 18e et 19e siècles, mais on a aussi des scènes beaucoup plus intimistes, des pêcheuses, des femmes se promenant en barque ou sous les arbres en fleurs, s’apprêtant au bain ou au sommeil…
Une petite exposition, sise dans la rotonde, et qui permet d’aborder un art sur lequel on a beaucoup d’idées reçues (partiellement exactes, mais incomplètes). Fascinant et troublant, même pour moi qui ne m’intéresse pas du tout au Japon…
Leiloona l’a vue aussi !
Miroir du désir – Images de femmes dans l’estampe japonaise
Musée National des Arts Asiatiques – Guimet
6, place d’Iena
Jusqu’au 10 octobre
Comme ça, je ne suis pas tenté, j’ai du al avec tout ce qui vient du Japon…je ne sais pas pourquoi.
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Ben moi aussi, ça ne m’intéresse pas, mais là quand même…
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