Une exposition que je ne voulais louper sous aucun prétexte, n’ayant absolument pas réussi à trouver le moyen de voir l’autre exposition Kiefer, à la BNF.
Anselm Kiefer, c’est la démesure et l’obsession. Immédiatement, le spectateur est saisi par la monumentalité des oeuvres, et leur aspect évidemment tourmenté : hanté par l’histoire de l’Allemagne, la ruine, la guerre, la violence, mais aussi la mythologie, kiefer travaille la toile dans l’épaisseur, la matérialité. Les tableaux, très sombres, souvent en relief, semblent vouloir laisser échapper monstres et fantômes, comme dans un cauchemar. Les vitrines mettent en évidence la fragilité, l’éphémère.
C’est saisissant et fascinant. Difficile de rester insensible devant ce travail absolument extraordinaire, où se multiplient les références. Un travail palimpseste, nourri de mythes nordiques et de mystique, ésotérisme, kabbale, mais aussi de littérature : beaucoup de textes écrits sur les tableaux, des livres brûlés, des références et hommages — Virginia Woolf, Céline, Genet…
Une exposition très riche, dont je suis sortie un peu sonnée et sans mots…
Anselm Kiefer
Centre Georges Pompidou
Jusqu’au 18 avril 2016
Caroline Doudet 
ravie je suis, merci pour ce billet, en profiterai au mois de Mars pour y aller !
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Bonne visite !
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Quelle belle visite! 🙂
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Oui 😉
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Comme l’affiche est belle et tentante … Elle cache un peu la noirceur de l’expo.
Je verrai, un jour de soleil !
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Avec les giboulées de mars, ça ne va pas être simple !
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J’aime beaucoup… Bon week end
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Bon week-end !
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J’ai vu cette expo Anselm Kiefer la semaine dernière et j’ai été éblouie. En même temps, on se sent un peu écrasé par l’ampleur et la monumentalité de cette oeuvre …
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Oui, écrasé, c’est le mot !
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J’ai lu ton article ce matin et y suis allée en fin d’après-midi ! Une exposition à ne pas louper! Grandiose !
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Oui, c’est époustouflant ! Et puis bravo pour ta réactivité !
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C’est pesant comme peintures je trouve…jamais entendu parler de cet artiste.
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Ah c’est sûr que ce n’est pas joyeux !
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J’ai trouvé l’entrée dans l’exposition difficile pour qui ne connait pas du tout Kiefer mais l’oeuvre finit par parler pour elle-même, bien qu’il reste au final beaucoup de questions en suspens concernant les nombreux symboles qu’il manie (notamment dans la salle des vitrines où aucun cartel n’est disposé, et où les nombreuses inscriptions en allemand auraient mérité au moins une petite traduction dans un coin…).
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C’est un parti-pris !
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