J’aime de plus en plus Beaubourg. Pas seulement parce que l’endroit offre une des plus belles vues de Paris, mais aussi parce que les plateaux, clairs et aérés, permettent une circulation agréable : se promener dans les collections permet vraiment de rencontrer les oeuvres, de « musarder », de s’arrêter devant telle ou telle un moment, s’asseoir sur un banc, rêver, méditer, voire écrire.
J’étais curieuse de voir ce nouvel accrochage, et je n’ai pas été déçue, car il permet vraiment de s’attacher à l’histoire de l’art moderne, les courants, les grands noms, du moderne au contemporain. Une présentation lisible, claire, presque didactique. Le visiteur peut ainsi mieux appréhender les grands moments de l’art moderne dans leur complexité et leur richesse, entre fauvisme, cubisme ou surréalisme, abstractions lyriques et abstractions froides. De grands ensembles monographiques sont consacrés aux artistes emblématiques de la collection: Henri Matisse, Georges Rouault, Georges Braque, Pablo Picasso, Sonia et Robert Delaunay, Fernand Léger, Vassily Kandinsky, František Kupka, André Breton, Alberto Giacometti, Jean Dubuffet et bien d’autres…
Mais la nouveauté remarquable, ce sont les expositions-dossiers de différents formats, renouvelées chaque semestre à partir des fonds documentaires conservés par la Bibliothèque Kandinsky, qui jalonnent le parcours. Les premières sont consacrées aux « passeurs d’art » qui ont contribué à écrire l’histoire de la modernité – théoriciens, historiens, critiques, amateurs éclairés ou penseurs du temps : Georges Duthuit, Guillaume Apollinaire, Georges Bataille, André Breton, Michel Ragon, Blaise Cendrars, Jean Cocteau, Jean Paulhan ou Pierre Restany… Ces expositions-dossiers permettent au visiteur de mieux comprendre le rôle déterminant de figures intellectuelles majeures et constituent autant d’éclairages nécessaires à la compréhension de l’histoire de l’art et de celles et ceux qui la font. Elles permettent aussi de montrer les liens étroits entre la littérature et les autres arts, ce qui ne peut que me rendre heureuse !
Ca me donne envie d’y aller !
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ça vaut le coup !
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Et moi donc ! La prochaine fois que je vais à Paris, c’est Beaubourg que je vise car le musée d’Orsay, comme la fondation Cartier, je ne m’en lasse jamais : ça me permettra d’étendre mes tocs.
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Ah oui, j’aime énormément Orsay !
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Je n’ai pas encore eu le temps d’y aller (alors que je travaille juste trois étages en-dessous, rappelons-le) mais tu me donnes envie !
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Ah, le bonheur d’être près de Paris et de pouvoir profiter de tout ceci;;;; Merci pour la ballade en tout cas, tu donnes très envie d’y aller (quel drôle de batiment tout de même ce Beaubourg !) Bonne fin de dimanche, bises
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Ah oui, c’est un drôle de bâtiment… mais on finit par s’y habituer ! Bises !
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c’est tout simplement mon musée préféré! Alors je vais y retourner avec plaisir!
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tu verras, les expositions dossier sont passionnantes
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