Greg était l’ancien petit ami d’Agathe, qui avait mérité récemment le sobriquet d’Odieux Connard. Elle l’avait largué trois semaines auparavant après qu’elle l’avait surpris en train de démontrer à une blonde d’un mètre quatre-vingts à peine majeure les bienfaits de la levrette dans le lit conjugal. Même si Agathe n’était pas particulièrement émotive, elle en avait laissé tomber ses clés en criant de surprise. Greg avait eu la décence de ne pas achever ce qu’il était en train de faire, mais pas celle de quitter élégamment les lieux. Agathe s’était donc retrouvée avec deux valises hâtivement remplies et son chat, le nez rougi et les yeux pleins de larmes, sur le paillasson de Jade qui lui avait offert l’asile, son canapé-lit et six tournées de mojitos.
C’est l’été (enfin bientôt, mais vu qu’il fait beau, c’est tout comme) et c’est donc la saison la plus propice aux comédies romantiques. C’est donc avec plaisir que j’ai retrouvé la plume d’Angela Morelli, avec cette novella pleine d’allant !
Le week-end s’annonce rude pour Agathe, obligée de se rendre à Montauban, là où elle a grandi, pour l’anniversaire de mariage de ses parents. Le problème n’est pas la fête en soi, mais son odieux dragon de mère, et le fait qu’elle n’a encore osé annoncer à personne qu’elle vient de se séparer de Greg, que ses parents tenaient pour le gendre idéal, et qui était de leur point de vue la seule chose bien qu’ait réussi leur fille dans sa vie. Pourtant, une surprise l’attend en la personne du craquant traiteur, qui se trouve être un ancien camarade de classe…
C’est de la pure comédie romantique comme on les aime : fraîche, drôle, avec des personnages hauts en couleur et attachants. Pas tous : la mère est à baffer, et dans la situation d’Agathe, j’aurais pris mes cliques et mes claques et elle se serait passée de moi à sa fête ; mais du coup, il n’y aurait pas eu d’histoire, et je ne suis pas Agathe, une jeune femme touchante et qui manque de confiance en elle, parce qu’elle a toujours fait ce qu’on voulait d’elle et non ce qu’elle voulait elle, sans pour autant obtenir l’approbation de ses géniteurs, d’affreux snobs il faut bien le dire.
J’ai passé un très bon moment avec cette petite histoire, que je vous conseille vraiment si vous avez envie d’un peu de distraction !
Et en plus, il cuisine
Angela MORELLI
HQN, 2015
Merci Caroline. ❤
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😉
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Je vais la finir dans les transports aujourd’hui 🙂
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aaahhhhhh !
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J’ai un gros retard (hé oui, pas de liseuse!)
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Ah ben oui, dans ce cas…
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j’ai un peu de mal avec ce genre de littérature… Mais je prends le mec qui cuisine 🙂
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C’est à double tranchant : s’il cuisine trop, bonjour pour garder la ligne !
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Beaucoup aimé aussi! Son héroïne est différente de ses autres héroïnes… et ça m’a beaucoup plu!
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Oui, c’est chouette !
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IL f
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Le boulet, la fille qui tape sur toutes les touches en même temps 😉
Je disais donc, il me le faut !!!! Je me nourris que de ça.
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aaahhhh, je pense que tu aimeras !
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Suis en plein dedans 😉
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Oh, c’est court, tu as fini là ?
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