C’est la première fois qu’ils sont réunis depuis la mort de leur père. Sans leurs enfants, conjoints ou amis. Son absence les enveloppe comme une présence. Ils se tournent enfin vers la cabane que leur père a bâtie de ses mains, planche par planche, ils avaient ramassé le bois, les branches. Ils voudraient se parler mais ne trouvent rien à dire. Ils sont trop fatigués pour les banalités d’usage.
Un roman que j’avais repéré à sa sortie, parce que pour moi qui suis fille unique les rapports entre frères et sœurs sont totalement mystérieux. Mais j’ai sagement attendu qu’il soit disponible en poche…
Ils sont quatre. Saul, l’aîné, l’intello de la famille que sa culture et sa bonne situation ont fini par mettre à l’écart, mais qui a décidé de changer de voie. Hélène qui semble avoir tout sacrifié pour sa carrière brillante. Elias et Rena, les jumeaux, les petits que tout le monde a toujours protégés.
Dans le prologue, ils sont réunis autour de la mère : le père est décédé, la maison familiale a été vendue et se pose la question de l’argent, qui bien sûr suscite les tensions. Ensuite, ils prennent la parole chacun à leur tout : deux ans plus tard, ils ne se parlent plus du tout mais sont sur le point de se retrouver en Grèce. Tour à tour, ils vont apporter les pièces qui nous permettront de comprendre comment des frères et sœurs peuvent devenir de parfaits étrangers les uns pour les autres.
Très sensible et pudique, le récit creuse dans l’intime et les non-dits, les sentiments complexes et ambivalents, l’amour et la jalousie. Petit à petit, grâce à une narration parfaitement maîtrisée ou chacun apporte sa vision des choses qui complète celle des autres, les pièces s’assemblent et la vérité se devine. C’est vraiment un travail de précision, d’orfèvre auquel se livre Kéthévane Davrichewi qui parvent à merveille à rendre les plus petites émotions.
C’est un roman court, percutant, très beau, à ne pas manquer !
Quatre murs
Kéthévane DAVRICHEWY
Sabine Wespieser, 2014 (10/18, 2015)
oui, mais alors, pour retenir son nom à cette écrivaine, c’est pas du gâteau ! Moi, j’ai deux sœurs et c’est fou comme le même passé peut créer trois histoires différentes !
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Oui son nom est coton à écrire !
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Lu a da sortie j’ai beaucoup aimé! Elle a l’art de garder la clé du roman, pour ne la livrer que tard, et nous surprendre! Elle fait ca tres bien dans les séparées aussi. L’idée de cette fratrie qui détient un secret lourd est très bonne, et bien traitée! A ne pas rater, je suis d’accord!
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Oui, on n’apprend le truc qu’à la fin alors que tous donnent leur version, c’est magistral !
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un roman qui me ressemble un peu…l’éloignement des frères et sœurs après la disparition du père puis de la mère, les souvenirs d’enfance qui reviennent lorsqu’on se retrouve parfois…Voici un roman qui me parle et que j’ai bien envie de lire
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Je te l’apporte alors !
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avec grand plaisir !
merci
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Je vais le commander sans attendre ,car hélas cette situation , je la connait
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C’est le lot de pas mal de monde !
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J’ai beaucoup aimé deux de ses romans, Les séparées, et La Mer Noire. Je n’ai pas encore lu celui-ci!
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Je n’ai pas lu les autres…
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J’aime beaucoup l’auteur 🙂 j’ai lu les deux précédents
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Sans m’avancer trop, je pense que tu aimerais du coup !
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Je ne connais pas du tout cette auteur. Ce titre me tente beaucoup ! Comme Anne de Louvain la neuve, je suis émerveillée de voir comme une même famille peut créer des enfants aux caractères si différents.
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Oui, c’est fou !
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Je vais certainement explorer ce livre.
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Bonne lecture !
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J’ai lu les premières œuvres de cette auteure très prometteuse : j’ai raté celui-ci . Il est édité en poche, ne voilà une bonne nouvelle ! Bises
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Bises !
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