Ce sont les 3S qui t’ennuient ? Ceux de Samuel S. Sanderson et de Sentiments, Suspense et Sexe ? Ce n’est pas une recette, c’est une formule magique. Celle qui t’a transformé en auteur à succès et te fait gagner des millions de dollars chaque année.
Samuel Sanderson est un romancier à succès qui produit à la chaîne des romans de grande consommation, qui lui ont apporté la richesse et de nombreuses conquêtes féminines. Il profite sans vergogne de cette notoriété depuis que sa femme l’a quitté, déçue qu’il ait abandonné ses hautes ambitions littéraires, et lui même plonge en pleine crise existentielle entre le roman n°8 et le n°9. Dans le même temps, d’étranges messages commencent à lui parvenir sur facebook…
C’est avec une certaine bienveillance que j’ai commencé ce roman : le résumé était assez intrigant, de toute façon comme on le sait je ne peux pas résister aux histoires mettant en scène des écrivains, et en outre j’avais été particulièrement charmé par un précédent roman de Thierry Cohen, Longtemps, j’ai rêvé d’elle. Mais. Ma bienveillance a été très vite mise à rude épreuve, pour finalement laisser place à beaucoup d’agacement. Certes, Thierry Cohen a un certain talent pour tirer les ficelles narratives. Certes, il y a de très belles réflexions sur l’écriture. Pourtant, la chantilly ne monte pas. J’ai eu une désagréable impression à la fois d’enlisement et de grandiloquence, d’une écriture bourrée de clichés et de grandes phrases toutes faites sur la vie. Et l’ensemble est d’un caricatural effarant : la crise existentielle d’un écrivain désabusé et alcoolique, qui n’a plus goût à rien, s’est coupé de tout le monde, a honte de faire de la littérature commerciale, qui s’en veut d’avoir cédé aux sirènes de l’argent en produisant des romans marketés autour de la recette des 3S… bref, une caricature je vous dis, sans aucune subtilité ni complexité. L’histoire elle-même ne suit pas la piste de départ qui aurait pu apporter un peu de piment, se transforme en banal thriller, et se termine de manière totalement invraisemblable.
Donc, une déception.
Lu par Mango, Keisha, Géraldine
Je n’étais qu’un fou
Thierry COHEN
Flammarion, 2014
Je passe celui-ci et je note l’autre…
J'aimeJ'aime
Oui, l’autre est bien plus original
J'aimeJ'aime
Pas pour moi, c’était clair dès le départ (mais je lui ai laissé sa chance, comme on dit) L’éditeur a récidivé en m’expédiant le dernier Ahern. Je vais tenter aussi, on ne sait jamais… (le pitch a l’air pas mal)
J'aimeJ'aime
Je l’ai reçu aussi, mais il va devoir patienter jusqu’à ce que je sois sur la plage, je pense
J'aimeJ'aime
Il n’est pas sur le haut de ma pile celui là… Après ton billet il sera même remisé tout en bas !
J'aimeJ'aime
Je comprends….
J'aimeJ'aime
ça c’est fait 😉
Et un titre de moins à noter, toujours ça de gagné.
J'aimeJ'aime
Oui, c’est clair
J'aimeJ'aime
donc je laisse tomber…
J'aimeJ'aime
Oui, tu peux…
J'aimeJ'aime
Je ne l’ai même pas ouvert. J’ai lu la quatrième de couverture et je me suis dit « Ouh la la ».
J'aimeJ'aime
Mouhahaha
J'aimeJ'aime
Moi, j’ai adoré, je ne m’attendais pas à cet aspect thriller ! Je me suis régalée ! Bon, je ne t’en veux pas !!!
J'aimeJ'aime
Ouf !
J'aimeJ'aime
Ouf! Merci, je viens de le terminer et cet avis me conforte dans mon ressenti . De plus à partir des 2/3 du livre j’ai commencé à me sentir mal à l’aise vue la tournure que prenaient les événements .
J'aimeJ'aime
Il ne m’a pas laissé un grand souvenir !
J'aimeJ'aime