Ce livre est donc né d’un étonnement. Dieu sait que les ouvrages consacrés à la masturbation, au coït génital ou au sadomasochisme ne manquent pas. Mais, sur la fellation, presque rien. Les rayons des bibliothèques et des librairies (mêmes spécialisées) demeurent étrangement vides.
Aujourd’hui, premier mardi du mois de mai, tout est permis. D’abord parce que c’est le premier mardi du mois, et ensuite parce qu’en mai, fais ce qu’il te plaît. Et aujourd’hui, je me suis permis de m’instruire (oui, de m’instruire, parfaitement) sur une pratique qui, quoique devenue assez courante, n’en est pas pour autant moins mystérieuse : la fellation.
Partant du principe d’une lacune bibliographique, l’auteur (qui est professeur de lettres, caution sérieuse s’il en est) s’attache à faire le tour de la fellation. Tout, vous saurez tout. Le vocabulaire (finalement moins riche et imagé qu’on ne pourrait s’y attendre, à part chez San Antonio) pour désigner la chose, sa représentation dans la littérature, sa pratique dans la vraie vie (statistiques à l’appui), sa pratique dans l’histoire, la manière dont elle est considérée par les religions et la loi, le rapport entre le sexe et la gastronomie, la zoologie, l’épineuse question des perversions, sa présence au cinéma et dans la prostitution, comment la pratiquer, et ses ambivalence. Avant de clore la question sur les aventures du président Clinton et de son cigare, et de Dominique (nique nique) en Amérique.
Tout au long du texte, l’auteur adopte un ton très spirituel, léger et enjoué, qui fait de ce petit ouvrage un véritable délice (sans mauvais jeu de mots, voyons, ce n’est pas mon genre). Mais c’est aussi passionnant, fort instructif et richement documenté (et d’ailleurs, on se dit au passage qu’il y a des chercheurs qui ont de chouettes sujets d’études, comme ceux par exemple qui compilent les estampes érotiques et font des statistiques sur les actes qui y sont représentés). Le cocktail est donc parfait : on apprend des choses (difficiles à recaser dans un dîner mondain, je l’admets, encore que cela dépende sans doute du type de dîner mondain), on éclate de rire (j’avoue que le chapitre sur la religion et notamment la religion catholique a manqué de peu de me tuer tellement je m’esclaffais ; certaines anecdotes sont aussi très… croustillantes). L’auteur sort parfois un peu de son sujet pour élargir ses réflexions à la sexualité en général, et l’ensemble mène à des réflexions véritablement fascinantes. Je le conseille sans réserve !
La fabuleuse histoire de la fellation
Thierry LEGUAY
La Musardine, 2014
By Stephie
Eh bien… ca peut être intéressant effectivement.
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Oui, c’est toujours bien de s’instruire
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Je vois que madame se documente… C’est tout à ton honneur… 😉
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Oui, n’est-ce pas
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oh voilà qui m’intéresse grandement, avec sans doute une dimension culturelle qui manquait au mien !
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C’est possible
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Traiter le sujet avec érudition et légèreté, c’est tout à l’honneur de l’auteur.
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En effet !
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Je note le titre alors, faut que je découvre à l’occasion cette maison d’édition 🙂
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C’est vraiment très varié
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Légèreté et érudition ? tu viens d’utiliser les mots magiques… du coup, cela devient finalement un défi plus abordable de glisser un mot sur le sujet entre la poire et le dessert… sisisisi, osef !
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Je vais quand même éviter avec ma grand-mère
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Entre Liliba et toi, notre culture est comblée en la matière!!! 😉
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On ne l’a même pas fait exprès
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Ah tiens, tu attises ma curiosité ! 😉
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Coquine !
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Ping : Le mardi, c’est permis (37) – Mille et une Frasques
Irrégulière,
je pense que peu de femmes aiment la fellation, car s’est dégradant pour elles de se mettre à genoux comme une esclave et ce qui a fait beaucoup de mal concernant certaines positions amoureuse, c’est notre religion Catholique, judéo- chrétienne où tout est interdit, la femme doit avoir du plaisir uniquement pour avoir des enfants.
Georges
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Irrégulière,
je pense que peu de femmes aiment la fellation, car s’est dégradant pour elles de se mettre à genoux comme une esclave devant leur homme et ce qui a fait beaucoup de mal concernant certaines positions amoureuses, c’est notre religion Catholique, judéo- chrétienne où tout est interdit, la femme doit avoir du plaisir uniquement pour avoir des enfants.
Georges
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Je ne trouve pas ça dégradant ! Mais le judeo-christianisme a totalement loupé son coup avec moi
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Irrégulière,
je suis comme vous, je me m’interdit rien en amour, c’est tellement beau et bon de désirer une femme à n’importe quel endroit de son corps.
Georges
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