Poursuivons notre balade pragoise, avec le quartier de Hradčany, qui domine toute la ville.
Tout d’abord, le château lui-même où les rois tchèques, les empereurs du Saint-Empire romain germanique, les présidents de la Tchécoslovaquie, puis de la République tchèque, siègent ou ont siégé. Les joyaux de la couronne de Bohême y sont conservés (mais on ne peut voir que des répliques affreusement mal faites).
Dans l’enceinte du château se trouve également la Cathédrale de Prague, excellent exemple d’architecture gothique et qui est la plus grande et plus importante église du pays : la cathédrale Saint Guy, de son nom complet cathédrale Saint Guy, Saint Venceslas et Saint-Adalbert. Cathédrale qui, à côté de Saint Nicolas, pourrait presque passer pour sobre, n’était le tombeau tout en argent de saint Jean Népomucène. Outre ce tombeau, la cathédrale regorge de trésors : la chapelle funéraire Saint-Venceslas, la crypte funéraire des rois de Bohême qui contient les tombeaux de Charles IV, Venceslas IV, Rodolphe II, les vitraux dont celui de la Légende de Cyrille-et-Méthode par Alfons Mucha (dont nous reparlerons), et bien d’autres choses encore.
Prenons maintenant le chemin de la ruelle d’or. En passant, nous trouvons la basilique saint Georges, une des plus anciennes églises pragoises, d’une grande sobriété malgré sa façade baroque, et le couvent attenant.
Et puis, nous arrivons à la fameuse ruelle d’or. Très touristique (d’où la difficulté pour faire des photos d’ensemble : elle est noire de monde), elle dégage un parfum de mythe et de légende : on dit que, pendant le règne de Rodolphe II, les alchimistes de Prague avaient leurs ateliers dans la Ruelle d’or. Selon les vœux de l’empereur, ils y cherchaient un moyen de fabriquer de l’or artificiel, ce qui aurait donné son nom à la ruelle. L’atmosphère magique de l’endroit a attiré également les artistes bohèmes, comme Franz Kafka qui habita au numéro 22 de novembre 1916 à août 1917, dans un appartement loué par sa sœur. Aujourd’hui, la plupart des maisons est occupée par des magasins et des galeries. C’est vraiment un lieu que j’ai particulièrement aimé pas seulement pour son caractère ésotérique : ces petites maisons de poupées toutes colorées sont un enchantement.
Enfin, nous aboutissons aux jardins, qui ont cet avantage d’offrir une vue imprenable sur la ville.
La semaine prochaine, nous emprunterons Nerudova, croiserons Kafka et Mucha au gré d’une visite de la Prague littéraire et artistique…
Je me souviens avoir bu un vin divin sur près du château au milieu des vignes. C’était fabuleux.
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sans le sur, bien sûr. 😉
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Ah, je n’ai pas fait ça, dommage…
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Zut, tu vas devoir y retourner… 😉
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J’ai aussi loupé l’opéra ( mauvaise organisation) et le musée Mucha (pas sur notre programme) donc oui, il faudra que j’y retourne un jour
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Ah oui, j’ai fait tes « deux manqués » et il faudra que tu les fasses. Évidemment.
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Les vitraux sont superbes !… Et les vue de la ville… J’étais il y a 1 seconde en Espagne avec Moka et maintenant, je me retrouve à Prague !
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Et oui, on voyage avec les blogs !
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Tes photos sont très belles, tu es un guide fabuleux, je m’y suis crue, en immersion totale ! C’est une destination qui m’a toujours fait rêver (en plus) ! 😉
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Alors ça tombe bien !
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Qu’elle est belle cette ville!
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Oh que oui !
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Tu me confirmes vraiment mon envie d’aller dans cette ville
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