Lorsque je relis mon journal de voyage (oui, j’ai essayé de m’adonner à ce genre littéraire particulier qu’est le récit de voyage, malgré la fatigue et le manque de temps), je me rends compte qu’il est un mot qui revient continuellement sous ma plume : « magique » (j’utilise aussi à peu près tout l’éventail du vocabulaire laudatif : « merveilleux », « magnificence », « fascinante », « stimulante », « magnifique », « majestueux », « fabuleux », « féerique », « sublime »). J’ai, de fait, eu un véritable coup de foudre pour cette ville oeuvre d’art, et j’espère que le sujet vous intéresse car je ne vais certainement pas me contenter d’un seul article pour vous parler de mon expérience, ce serait trop frustrant, j’ai trop de choses à vous montrer : Prague est à la fois un bonheur et une torture pour photographe. Bonheur, car on ne peut qu’y faire des photos magnifiques, mais torture aussi car on a envie de tout prendre, et on ne peut pas : en trois jours j’avais rempli ma carte SD (4Gb tout de même, ce qui veut dire… 850 clichés) et j’ai dû faire du tri. Bon, j’en ai loupé beaucoup, car j’ai toujours du mal avec les vues d’ensemble et le ciel, mais même en triant, le choix va être douloureux.
Aujourd’hui, je me contenterai des photos prises au i.phone, que pour la plupart vous aurez déjà vues si vous me suivez sur Instagram.
Elles traduisent assez mes premières impressions sur cette capitale magique de l’Europe, l’effervescence intellectuelle en particulier. Mais aussi la joie de découvrir une autre culture : si j’ai eu beaucoup de mal à retenir les mots les plus simples du quotidien comme bonjour et merci (Dobrý den et Dekuji — heureusement, il y a l’anglais), j’ai beaucoup apprécié la découverte de la gastronomie ; pas seulement la bière, bande de mauvaises langues, mais aussi une nourriture savoureuse quoiqu’assez riche (il faut dire que les Tchèques ont l’habitude de ne manger qu’un seul plat, sans dessert, ce qui est assez frustrant). J’ai particulièrement aimé les Knedliki, sortes de tranches de mie de pain compactes pour accompagner les plats en sauce, mais aussi les Trdelnik, des beignets enroulés que l’on savoure en se promenant (il n’y a pas de photo, j’ai mangé le mien trop vite). Le Sudentská, du chocolat aux fruits. Et puis, évidemment, même si on n’est pas à Vienne, il faut absolument s’offrir un Videnska Kawa (de préférence dans un café Art Déco, mais celui que nous avons repéré était réservé pour une soirée VIP)(par contre, le café Kafka, place de la Vieille ville, est cher et surfait). J’ai aussi trouvé très amusant que l’eau en pichet soit systématiquement servie avec des morceaux d’agrumes, citrons ou oranges, ce qui donne quelque chose de très rafraîchissant, je pense que je vais essayer chez moi.
D’autres choses m’ont laissée plus perplexe, notamment le fait que toutes les toilettes soient payantes (ce qui n’est guère pratique en vadrouille, car si on n’a pas la monnaie, on est… ennuyé) ; je peux le comprendre dans les lieux publics, par contre dans un restaurant où on consomme, je trouve cela limite (je précise que ce sont les chaînes comme McDo qui ont cette déplorable habitude). J’ai aussi eu un peu de mal avec le fait de risquer ma vie à chaque fois que je traversais une rue : beaucoup de conducteurs forcent le passage même sur les espaces protégés, et à certains endroits le feu vert des piétons dure… 3 secondes (ce n’est pas une hyperbole, j’ai compté : même en démarrant dès que le feu passe au vert et en se dépêchant, le feu devient rouge avant qu’on ait fini de traverser, ce qui est extrêmement pratique avec un groupe).
Bref, trêve de blabla, quelques photos :
Et puis la video (très conceptuelle on va dire) de notre arrivée (à travers la vitre du bus donc, d’où les… cahots) (oui bon, je n’ai pas fermé l’oeil de la nuit, il fallait bien que je m’occupe). Je crois que c’est la première fois de ma vie que je voyais comme ça le soleil se lever (j’ai plus l’habitude de le voir se coucher), c’était magnifique et je regrette de ne pas avoir eu de caméra et de tout avoir fait au i.phone (ceci dit, j’avais déjà le reflex et le compact, une caméra en plus je n’aurais pas géré).
Prague mon amour…
J’ai tellement de souvenirs dans cette belle ville…
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Moi aussi, désormais…
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J’ai très envie de découvrir cette ville… Je suis ravie d’y voyager grâce à tes mots et tes photos en attendant de la voir de mes propres yeux.
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Dans les prochaines semaines ta seule envie sera de sauter dans l’avion
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L’avantage d’une caméra, c’est qu’à 24 images par secondes, tu aurais pris tes 850 vues en 35 secondes et quelques, et tu aurais eu plus de temps pour déguster de la Pilsner Urquell tranquillement, sans fébrilité photographique…
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T’inquiète donc pas pour mes relations avec la Pilsner, elles n’ont pas souffert de mon activité photographique
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Te connaissant, je ne m’inquiétais pas tant. Je disais que tu aurais pu déguster plus posément, sans cette espèce d’avidité qui fait de toi une soiffarde ivrognasse et te rapporche de la bête. Je te fais une bise et t’inviterai à boire dans Paris à l’un de tes prochains séjours.
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Je ne connais pas Prague mais j’ai très envie de découvrir cette ville et ton billet me le confirme : il faut voir Prague !
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Oui, il faut !
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une ville que je rêve de visiter, depuis que j’ai vu les souvenirs de vacances de ma soeur… un mot : magiques !!!
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Voilà, je crois que c’est le mot qui caractérise le mieux cette ville
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Cette ville me fait rêver ! J’irai un jour…!!
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