Une de mes bonnes résolutions pour l’avenir est de me familiariser un peu plus avec l’art contemporain devant lequel, je l’ai déjà dit, je suis souvent assez… démunie et perplexe. J’ai donc décidé que je passerais plus de temps au palais de Tokyo (dont, en plus, j’adore l’esplanade : on peut y boire tranquillement un café pas hors de prix, avec vue sur la tout Eiffel). C’est donc comme cela que je me suis retrouvée à aller voir un petit peu l’Etat du ciel, une exposition en trois parties (la seconde commencera le 25 avril).
Le projet de cette exposition est de témoigner de l’attention portée par des artistes, des poètes, des philosophes aux circonstances physiques, morales et politiques de notre monde, comme une réponse à la sentence que formula André Breton à propos de Giorgio de Chirico : « L’artiste, cette sentinelle sur la route à perte de vue des qui-vive. » En effet, depuis Goya au moins, l’art moderne ou contemporain porte une attention active à l’état du réel. Craintes, alertes, propositions, révoltes, utopies : souvent les artistes, pour transformer le présent, dressent le paysage de nos inquiétudes et parfois avancent les solutions poétiques pour répondre aux circonstances. L’aujourd’hui n’est plus un bloc de destin mais une surface en mutation qui, en l’exprimant, peut être modifiée.
Aussi les artistes proposent-ils, chacun à leur manière, une lecture de notre monde.
Le moins que l’on puisse dire est que j’ai encore du boulot pour arriver à appréhender ces nouvelles formes de création. D’ailleurs, j’ai failli acheter un livre pour enfants à la librairie (et puis finalement j’en ai pris un autre, qui aborde l’art contemporain par le biais d’exercices pratiques, je vous ferai part de mes progrès). Alors, j’ai baguenaudé sans déplaisir dans les différents espaces, j’ai été saisie par certaines oeuvres, intriguée aussi, mais j’aurais du mal à en parler parce que je ne maîtrise pas encore totalement les outils. Disons que c’est une expérience, je ne saurais trop vous conseiller, si vous passez dans le quartier (par exemple pour aller au palais Galliera : il n’y a qu’à traverser la rue) d’aller jeter un noeil !
L’Etat du ciel partie 1
Palais de Tokyo
(les différents accrochages ont des dates différentes)
j’y suis allee la semaine derniere dans le cadre du paf et…. je n y arrive pas!!
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Je ne désespère pas !
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