Je suis toujours étonné, surpris même, par les idées qui me viennent. Chaque écrivain doit éprouver ça : c’est comme une force, presque extérieure, qui s’empare de vous, qui vous envahit. Mais là encore, c’est ce que je ne comprends pas qui me touche et m’ébranle. Si on connaissait toutes les réponses, pourquoi entreprendre cette longue aventure, cet interminable voyage que représente tout livre ? On trouve des réponses chaque jour ; chaque jour on découvre des précipices…
Dans cet essai sont réunis quatre textes, dont deux précédemment parus dans le Magazine littéraire de décembre 1995 dont le dossier était consacré à Paul Auster. Dans les deux premiers, Gérard de Cortanze analyse de manière approfondie l’oeuvre de l’écrivain new-yorkais, à la lumière par exemple de la structure du conte de fées ou en mettant au jour les thèmes obsédants de cette oeuvre. Suivent deux entretiens, l’un datant d’octobre 1995 et l’autre de mai 1996, où Auster nous livre ses réflexions sur la création littéraire.
Ce livre m’a totalement passionnée, notamment les entretiens car je trouve toujours fondamentalement intéressant lorsqu’un écrivain parle de sa pratique de la littérature : de la solitude essentielle à la question du biographique (peut-on, finalement, écrire sur autre chose que soi ?) en passant par l’écriture manuscrite et bien sûr New-York, Paul Auster se réfléchit dans un miroir et nous donne quelques clés pour mieux le comprendre. Je me demande cependant à quel point il n’est pas angoissant, pour un écrivain, de voir comme cela son oeuvre disséquée comme le fait magistralement Gérard de Cortanze, qui met le doigt sur l’indicible et l’inconscient. Mais je ne suis pas Paul Auster, et cet essai m’a enchantée, comme il enchantera probablement ses admirateurs, qui sont nombreux !
La Solitude du labyrinthe
Paul AUSTER et Gérard de CORTANZE
Actes Sud, 1997
Je viens de lire une biographie de Frida Kahlo par lui, passionnante aussi
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Oui, j’ai vu, j’ai trouvé la coïncidence amusante !
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Je vais l’acheter !
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Tu as bien raison ^^
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Et puis si c’est naze, je trouverais bien une greluche à qui le refourguer, hein.
😉
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Tu sais ce qu’elle te dit, la greluche ?
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Je ne sais pas ce qu’elle dit, mais je sais qu’elle pourrait dire merci et que ça ne lui écorcherait pas plus la bouche en bec de lièvre que ça ne lui éclabousserait la panse en postillonnant. Toutefois, puisqu’on est sur un blog littéraire, j’ajoute : « Mais l’ingrate en mon coeur reprit bientôt sa place »… Gniark !
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😉
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Je n’ai jamais lu Paul Auster.. on ne me gronde pas:)!
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Ah mais non, mais tu devrais essayer, ça pourrait te plaire !
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Je connais mal Paul Auster…
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Pour l’instant j’ai des lacune, mais je compte bien les combler !
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Certainement passionnant…
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Oh que oui !
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