Amélie au pays du Soleil Levant
Le Japon est le pays qui s’est forgé le corset le plus strict de toutes les civilisations parce que les Japonais étaient conscients de leur nature excessive. Il y a un règlement pour toutes les actions de la vie japonaise. L’écriture, c’est beaucoup plus que l’écriture. Il faut se contenir aussi pour contenir l’écriture. Il faut contenir sa violence pour la garder pour l’écriture. Je suis moi aussi profondément excessive et l’écriture est le plus efficace de mes corsets.
Alors que le dernier roman d’Amélie Nothomb, La Nostalgie heureuse, caracole en tête des meilleures ventes de livres, France 5 rediffusait jeudi soir, après La Grande librairie, le documentaire Amélie Nothomb, une vie entre deux eaux, qui en est la genèse.
Au printemps 2012, la romancière belge s’envole pour le Japon, un pays où elle a passé les cinq premières années de sa vie et où elle ne s’est pas rendue depuis 1996. A l’occasion de ce reportage réalisé par Lucas Chiari, de Tokyo à Kobe, elle se lance à la recherche de son passé, de sa première école qu’elle détestait mais où les institutrices, bienveillantes, recherchent les albums photos à sa nounou adorée, Nishio-San, en passant par son amour de jeunesse (que l’on ne verra pas dans le reportage).
Voyage vers soi
Malgré mon manque d’enthousiasme pour le Japon, ce reportage m’a beaucoup intéressée et à l’occasion bouleversée. Car ce n’est pas à un simple voyage d’agrément que nous invite la caméra, mais bien à une plongée au cœur d’une personnalité complexe.
Amélie Nothomb s’y livre avec à la fois beaucoup de sincérité et de pudeur : son attachement viscéral à ce pays qui est finalement plus le sien que la Belgique est au cœur de sa créativité, et c’est sur le sol de sa petite enfance qu’elle parvient au plus juste à se confier.
Confier cette tragédie fondatrice que fut pour elle l’épisode effroyable qu’elle nomme « les mains de la mer » et qui a donné naissance à cet « ennemi intérieur » contre qui elle se bat chaque nuit.
Confier son rituel d’écriture que l’on a envie de qualifier de monacal : se lever à 4h du matin, avaler 1/2 litre de thé en trois gorgées (2 silencieuses et la troisième un peu bruyante), se laver les mains pour se purifier, et écrire, quatre heures, dans un jet.
Confier ses doutes, ses angoisses, sa victoire sur l’anorexie, sa difficulté à trouver la stabilité après une enfance passée à déménager d’un pays à l’autre. Confier, dans une scène bouleversante, son amour pour sa « maman nippone », la délicieuse Nishio-San.
Durant 52 minutes, on a réellement l’impression d’apprendre à mieux connaître l’écrivain Amélie Nothomb, mais aussi la femme, qui, sous des dehors excentriques, cache de nombreuses failles.
Amélie Nothomb, une vie entre deux eaux
Laureline AMANIEUX et Luca CHIARI
Réalisé par Luca CHIARI
Cinétévé, avec la participation de France Télévision, 2012
Je vais tenter de lire son dernier livre..
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Je pense le lire aussi !
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Depuis Stupeurs et tremblements que je me souviens avoir aimé, ses livres me tombent des mains ! Mais j’ai vu des passages de ce reportage, je l’ai vue elle à Thé ou Café je crois et nul doute que c’est une personnalité déroutante et attachante !
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Oui, elle est vraiment peu commune
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Le personnage d’Amélie me fascine. Je lis systématiquement son roman annuel et je trouve celui de cette année plutôt réussi.
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Il paraît, je pense le lire un de ces jours !
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j’adore Amélie Nothomb, et j’adore aussi le japon bien que je ne pourrais jaaaamaiiis y vivre. Au max un bon petit voyage etc’est tout.
J’aurais beaucoup aimé voir ce reportage. J’arriverais peut être à le voir sur youtube !
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Sur pluzz sinon !
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C’est quoi son traumatisme appelé « mains de la mer » ? Je sais qu’au Japon il y a des singes qui se baignent dans des sources chaudes, mais de là à voir Spielberg faire un film d’horreur « Japs : les quadrumanes de la mer », il y a un pas…
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ça c’est passé au Bangladesh, et je t’assure que ça ne prête pas à la plaisanterie…
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Un Tsunami ?
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Non, un truc bien glauque que je t’invite à découvrir dans le reportage ou dans l’article du Figaro parce que je ne peux même pas raconter !
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Je n’ai pas aimé ces derniers livres, mais j’apprécie cet auteur. Elle a une fantaisie qui me plaît. Je vais essayer de voir cette vidéo. Merci
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De rien !
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J’aime le personnage, bien plus que les livres que je trouve pour certains un peu « surfait ».
J’ai vu un extrait du reportage dont tu parles et je regrette ne pas l’avoir vu dans son intégralité.
C’est une personne qui mérite d’être connue au delà de sa production, attachante.
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Oui, tout à fait !
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J’ai eu l’occasion de le voir jeudi soir et j’ai vraiment adoré… Cette fille là, dès qu’elle passe à la télé je me précipite, je me suis un peu lassée de ses livres mais par contre, j’adore l’écouter… C’est un personnage vraiment extraordinaire… Une fille à part… Et j’adore ça !! Mais là, cette année je vais faire une exception, son dernier livre a le même sujet que le reportage, j’ai donc maintenant une folle envie de le lire !! De toute façon je l’a trouve toujours plus intéressante dans ses livres quand elle parle d’elle que quand elle écrit de la fiction… J’ai une admiration incroyable aussi pour cette régularitée dans l’écriture, . Et si j’ai le temps cette semaine, j’irais écouter à nouveau l’émission !!
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Oui, j’aime aussi particulièrement ses romans autobiographiques !
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J’ai compris maintenant pourquoi elle ressent ce besoin d’écrire autant d’heures par jour… Fascinant… Cette fille est fascinante !!
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Moi le Japon est un pays que j’aimerais beaucoup visiter, qui me passionne et me fascine un peu. Je suis moins fan d’Amélie Nothomb, mais je vais essayer de jeter un coup d’œil néanmoins, le bien que tu dis de ce documentaire m’intrigue 🙂
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Si tu aimes le Japon, ça devrait t’intéresser
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Je suis très partagée concernant cette chère Amélie… J’apprécie un roman sur 5, et le personnage m’agace, tant il me semble fabriqué. Par contre, je comprends qu’on puisse être happée par son univers, par le Japon vu de sa fenêtre.
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Je ne la trouve pas fabriquée du tout…
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Bon… Ben je file sur Pluzz puis peut être lirai-je son livre? 😉
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Pourquoi pas ?
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J’ai envie également de lire son dernier livre. J’avais fini par me lasser de ses livres mais le thème de celui-ci me tente bien. J’aime bien ses livres autobiographiques.
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Oui, moi aussi !
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J’ai beaucoup de mal avec son écriture, je n’ai pas lu ses derniers titres mais ce documentaire aurait peu me « réconcilier » avec elle.
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Il est intéressant même si on n’aime pas forcément ce qu’elle écrit !
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Quel beau billet sur ma chère Amélie ! J’avais vu ce reportage l’an dernier. J’avais été très remué aussi par ce réçit « des mains de la mer ». Te voilà attachée à Amélie ?
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Ah mais je l’aime bien, depuis toujours !
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J’ai regardé le début du documentaire, elle avait l’air d’apprécier retourner sur les traces de son enfance au Japon. J’ai lu ses romans où elle aborde sa vie là-bas, c’est une période importante autant dans sa vie « privée » que littéraire. Son dernier roman m’attend aussi…
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Moi pas encore, mais ça ne saurait tarder
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