Ce que j’appelle cristallisation, c’est l’opération de l’esprit, qui tire de tout ce qui se présente la découverte que l’objet aimé a de nouvelles perfections.
Cet essai, fait un peu de bric et de broc, se veut un examen philosophique du sentiment amoureux : les différentes étapes de sa naissance (avec notamment ce concept, devenu si célèbre, de cristallisation), les différents types d’amour selon les nations, le vrai et le faux amour… le tout illustré d’anecdotes plus ou moins longues.
Evidemment, quand on fait de l’amour le cœur de sa réflexion (comme moi) et qu’on va jusqu’à en faire un challenge, ce livre est un peu un must read. Mais il faut admettre que Stendhal n’y est pas à son meilleur : si les réflexions sont intéressantes et que l’ouvrage est jalonné de très jolies phrases, l’ensemble est quelque peu décousu et manque de fermeté dans l’analyse, qui se réduit souvent à de navrants clichés, notamment en ce qui concerne les tempéraments nationaux. Dommage.
Puis-je avouer, avec un peu de honte, que je n’ai pas lu ce livre ?
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Il n’y a aucune honte à avoir !
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Je passe mon tour donc…
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Oui, il a écrit mieux !
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J’ai ce souvenir d’un livre assez décousu également. Mais il m’avait bien plu, même ainsi.
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Disons qu’il y a des choses très justes, mais je n’aime pas quand ça part dans tous les sens
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Je pense que pour cette œuvre, il faut être rêveur attentif ou philosophe amoureux. Ce livre est sans plans, et décousu, et il étonne et détourne le vulgaire des lecteurs. Voilà tout.
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Ce n’est pas faux…
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