Deuxième volet de notre grande saga de l’été : « Curiosités ». Il s’agit d’un livre acheté tout à fait par hasard dans un vide grenier et auquel je tiens beaucoup, bien qu’il soit en très piteux état (le précédent propriétaire a mis du scotch partout) : une édition presque originale de J’Irai cracher sur vos tombes. Presque originale parce qu’il s’agit d’une réimpression de 1948 d’un texte publié en 1946, mais enfin. L’intérêt de ce volume est qu’aujourd’hui, tout le monde sait que Vernon Sullivan n’a jamais existé, et que derrière ce pseudo se cachait Boris Vian ; du coup, le roman est aujourd’hui publié avec « Boris Vian » comme nom d’auteur. Mon livre, lui, est une preuve de la mascarade : l’auteur est Vernon Sullivan, et Boris Vian n’est que le traducteur, qui s’est en outre fendu d’une préface facétieuse !
Il s’agit donc d’un livre précieux parce que trace d’une certaine période de l’histoire de l’édition ! (par précieux, je n’entends pas d’un point de vu pécuniaire : il ne vaut pas grand chose sur le marché du livre rare à cause de son état pitoyable)
Quelle trouvaille ! Et quel roman !
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Tout à fait !
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Pour qu’il dure plus longtemps, tu devrais retirer le scotch délicatement, en grattant au besoin au scalpel les parties touchées afin que la colle qui y a migré s’en aille au maximum. Il ne faut JAMAIS utiliser de scotch pour des réparations sur des ouvrages, et préférer toujours des produits moins agressifs (papier japon et colle de pâte). Chouette livre, et bon week-end à toi.
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Bon week-end, schtroumpf grognon !
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Je ne grognais pas ! je donnais des froidement des conseils factuels pour l’entretien de l’ouvrage auquel tu attaches une valeur sentimentale ! Si j’ai insisté sur les périls que représente le scotch, c’est pour marquer les esprits et prévenir de grands malheurs ! J’ai eu en main un manuscrit de Sartre recouvert de scotch que des restaurateurs ont mis plusieurs mois à sauver délicatement. Eh ben ça guérit de la tentation d’une réparation adhésive, crois-moi. Mettre du scotch sur un livre, c’est comme de mettre une poignée de fourmis sur une plaie pour qu’elles la nettoient : à long terme, elles bouffent tout ! Bon week-end à toi aussi, Chaton !
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Je ne parlais pas de ton message ICI !
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Ailleurs non plus, je ne grognais pas du tout. J’étais juste effaré.
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Effaré peut-être, mais tu as surtout été désagréable !
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Oh oui quel roman! Je me souviens avoir été bouleversée.
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Ah oui ?
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mon premier boris vian, 16 ans, le choc, très belle trouvaille…
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Ah oui, à 16 ans, ça doit faire un choc !
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Le mien est dans un état encore plus piteux, avec sa couverture déchirée (il doit en manquer un bout). Mais c’est loin d’affaiblir le texte !
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C’est clair !
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Oh là, tu as une pièce de musée entre les mains !
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Même en pitoyable état, je lui trouve un petit quelque chose 😉
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