Vendredi, je me suis donc rendue pour la première fois au salon du livre de Paris, porte de Versailles. Un évènement que j’attendais avec impatience depuis de nombreux mois, et que j’ai vraiment apprécié, même si j’ai été un peu frustrée de ne pas pouvoir me rendre à l’inauguration, finissant trop tard le travail le jeudi soir. Voici donc mon compte-rendu de cette journée qui s’est avérée épique (surtout vers la fin…).
Je suis arrivée tôt, vers 9h. J’en ai donc profité pour prendre un petit-déjeuner consistant dans une brasserie en face du palais des expositions, histoire de me mettre dans l’ambiance : l’endroit était en effet rempli de gens appartenant au monde des livres, ça discutait édition, droits d’auteurs, attachés de presse et autres sujets passionnants dans une ambiance conviviale et stimulante. J’en ai profité de mon côté pour fignoler mon plan de bataille à base de flèches et d’horaires indiquant les différentes choses que j’avais à faire. Malheureusement, tout n’était pas au point faute d’une consultation assez précise du programme des conférences et tables rondes, et j’ai donc loupé des rencontres qui m’auraient intéressée, l’an prochain je m’y prendrai mieux sur ce point là. En face de moi se trouvait une auteure et nous avons un peu discuté, avant de nous séparer pour entrer au salon.
Je suis passée, grâce à mon accréditation, par l’entrée dédiée à la presse. Première épreuve. Ce n’est pas qu’il y avait beaucoup de monde, non : c’est juste que le monde présent était quelque peu survolté, et c’était à celui qui jouerait le mieux des coudes et des armes à disposition pour passer. Évidemment, taillée comme je suis et sans arme contondante, j’ai eu un peu de mal à faire respecter ma place dans la file (en vrai : on ne l’a pas respectée du tout). Bref, après avoir été assommée par des appareils photos plus gros que moi et piétinée par quelques malotrus, je suis enfin entrée dans la place.
Le salon était encore presque vide : les visiteurs, pourtant semblait-il nombreux, avaient largement assez d’espace pour essaimer un peu partout. J’en ai donc profité pour faire un premier tour de piste de repérage au calme, tranquillement. Visité l’exposition dédiée aux 60 ans du Livre de Poche, que j’ai beaucoup aimé, d’autant que je possède moi-même nombre de volumes d’origine ; j’ai pu à mon aise photographier le pianocktail ayant servi sur le tournage de L’Ecume des jours. Au détour d’une allée, j’ai croisé Aurélia de chez Bragelonne sur son stand, et nous avons papoté un bon moment avant que je ne me dirige vers mon rendez-vous avec Céline de Storylab, qui m’a parlé des diverses nouveautés de la maison.
Après un déjeuner pris à l’extérieur, les choses sérieuses ont commencé. Le salon était de plus en plus peuplé, les scolaires surexcités (une redondance s’est cachée dans cette dernière expression : saurez-vous la trouver ?) couraient dans tous les sens, et j’avais tellement de choses à faire. Rencontrer des gens que je côtoie par mail et que j’étais heureuse de rencontrer enfin : Christelle de chez Robert Laffont et Solène du Cherche-Midi, et puis notre Abeline nationale avec qui j’ai bu un verre et qui m’a présentée à d’autres personnes avec qui j’espère pouvoir faire des choses intéressantes. Au passage, j’ai pris une photo de Tatiana de Rosnay, qui enregistrait une émission à la radio, et acheté quelques volumes sur l’impressionnant stand Actes Sud.
Puis vint l’heure des dédicaces, finalement l’un des échecs de ma journée. Déjà j’avais noté François Busnel à 16h sur le stand de l’ambassade américaine, mais j’avais pris mes désirs pour des réalités : c’est hier qu’il y était. Bon. J’avais aussi envie de voir Tatiana de Rosnay de plus près, bien sûr, mais la queue m’a dissuadée. Disons que je ne suis pas une fétichiste de la dédicace. Évidemment, j’aime beaucoup avoir un petit mot de l’auteur sur mes livres, j’aime pouvoir discuter un peu avec les écrivains, mais enfin, de là à devoir faire la queue une heure, non. Du coup, comme j’avais noté Nicolas Rey à partir de 16h30 sur le stand du Diable Vauvert, c’est là que je suis allée, et bien m’en a pris : il était presque tout seul, il y avait juste un photographe et un journaliste d’Europe 1 qui l’interviewait (et qui a enregistré notre échange, donc si vous écoutez Europe 1 vous m’avez peut-être entendue). Du coup, nous avons pu échanger, j’ai pris une photo, il m’a fait une adorable dédicace que je vous montrerai peut-être, nous avons blagué, je lui ai donné ma carte, nous nous sommes embrassés. Adorable donc, cet auteur, je vous le recommande !
J’ai encore tournicoté un peu, et puis est venu le temps de partir, regrettant de le faire car j’aurais eu envie de voir plein de choses, notamment la Table ronde chez Belfond (et je ne vous parle pas d’aujourd’hui !). Métro, Austerlitz… et c’est là que tout se corse, la SNCF ayant encore une fois tenu à me gâcher une belle journée : trains retardés, problèmes techniques, changement de train, cohue, bordel, aucune information, foutage de gueule en règle, c’est avec une heure de retard sur ce que j’avais prévu (sur un trajet de 56 min, c’est tout de même beaucoup) que je suis enfin rentrée chez moi. Lassata sed satiata.
Bilan : je suis très contente de ma journée, j’ai aimé mettre des visages sur des noms, rencontrer de nouvelles personnes, baguenauder au milieu des livres, j’ai aimé cette espèce d’ébullition, et j’ai aimé savoir rester raisonnable question achats. J’ai moins aimé le final de la journée bien sûr, et surtout ne pas pouvoir faire ce que j’aurais aimé faire. L’an prochain, j’essaierai d’être un peu mieux organisée !
Ce doit être des moments sympas.
C’est trop loin de chez moi, mais nous en avons un petit dans peu de temps.
J’irai sûrement 🙂
Passe une belle journée.
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Merci, toi aussi !
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Toujours aussi pénible cette ligne SNCF. L’an dernier, j’y suis aussi allée le vendredi et j’avais eu du mal à trouver les personnes connues par mail. Et j’avais aussi renoncé à attendre aux dédicaces. Mon meilleur souvenir reste les quelques rencontres que j’ai pu faire et surtout l’agréable sensation de se trouver dans une bibliothèque géante. Merci pour ce partage.
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C’est vrai que toutes ces rencontres sont bien agréables !
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Quelle belle journée tout de même ! Je n’ai jamais lu Nicolas Rey mais tu as éveillé ma curiosité 🙂
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Je ne l’ai pas encore lu non plus, en fait, mais j’en ai entendu du bien !
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J’y étais vendredi et samedi. J’ai préféré discuté avec les éditeurs quand ils défendent leurs auteurs avec passion (sur les petits stands où il n’y a pas grand monde) et j’ai totalement zappé les dédicaces. J’ai l’impression d’avoir été moins raisonnable sur les achats… C’était aussi la première fois que j’y allais et j’avoue avoir été stimulée dans mes envies de lire par toute cette effervescence !
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Moi aussi, mais j’ai été arrêtée dans ma frénésie d’achats par la perspective de devoir porter les livres ensuite…
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Je ne suis jamais allée au salon du livre de Paris, ce doit être agréable d’un côté mais comme je supporte difficilement la foule, je ne pense pas que j’apprécierais comme il se doit
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Il y a quand même moins de monde le vendredi, je suis un peu angoissée par la foule et ça restait gérable !
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Je vais te rechercher sur Europe…
Merci pour le partage.
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Je ne me suis pas trouvée…
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Je ne suis pas allée cette année, mais effectivement, c’est toujours une belle journée à faire ! Belles illustrations mais tu ne parles pas de tes achats !!!!
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C’est la surprise (mais de fait je n’ai acheté que 4 livres…)
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Et l’an prochain, on ne se loupera pas ! (tu as quand même fait plein de choses ! Quand je vois l’état de mes pieds alors que je fais des sessions de 4-5 heures max depuis jeudi, je n’ose pas imaginer les tiens !)
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Mes pieds sont habitués à mes frénésies parisiennes ^^
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c’est marrant car l’entrée journalistes était vide quand je suis arrivée, deux heures plus tard…
on arrive plus souvent à faire ce que l’on n’avais pas prévu à la base, plutôt que de suivre notre programme, dans ce Salon…je ne me fixe plus spécialement de planning à suivre, car je me suis rendue compte que ça ne servait à rien !
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Disons que pour les conférences, un programme au point est bienvenu…
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Moi c’était hier et j’ai vraiment passé une excellente journée !
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J’ai vu !
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Au moins, tu avais de la lecture pour faire passer le temps à attendre le train.
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C’est un fait, mais tout de même…
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Sympa cette journée! J’aime bien lire vos compte-rendus.
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Oui, j’aime beaucoup aussi !
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C’est vrai que c’est l’occasion rêvée pour rencontrer toutes les personnes merveilleuses que l’on côtoie toute l’année via nos boîtes mail !
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Oh que oui !
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Qu’est ce que j’aurais aimé pouvoir être là aussi. C’est un plaisir de lire des chroniques sur cet évènement, merci 🙂
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De rien, c’est un plaisir de les écrire ^^
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Je me contente des salons régionaux moins prestigieux au niveau des auteurs invités mais moins fréquentés (pas de queue pour faire dédicacer un livre) et possibilité de discuter avec les auteurs. Pas de foule non plus aux conférences ou tables rondes. Mais je pense qu’en préparant super bien sa visite au salon de Paris, il y a moyen de « s’éclater ». Je viens de faire le tour des comptes rendus et j’ai bien aimé le faire. L’impression d’avoir participé un peu aussi.
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J’aime aussi les salons régionaux, mais il n’y en a pas à Orléans et ceux de Limoges et Brive ont lieu quand je ne peux pas y aller. Les autres sont trop loin…
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Merci d’avoir partagé ta journée avec nous. De lire vos compte-rendus c’est un peu comme si on y était :0) Moi aussi je suis curieuse de voir ce que tu as acheté…
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Eheheh ^^
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Un salon bien rempli avec de belles rencontres, il y a toujours une part de hasard, de rencontres non prévues et d’autres qui étaient prévues et qui ne se font pas, donc on est toujours à la fois content et déçu, c’est comme ça.
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Disons qu’avec un peu plus d’organisation (et de temps…) ça sera mieux !
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J’y suis allée l’année dernière mais pas cette année. Mais je trouve qu’il y a un peu trop de monde, je préfère de plus petits salons où l’on peut plus aborder les auteurs.
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Je comprends, mais pour moi c’est réglé : il n’y a pas de petits salons près de chez moi !
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C’est un salon qui m’a toujours fait rêver et qu’il faudra impérativement que je le tente un jour !
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Oui, c’est une expérience à faire !
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Je n’essaye même plus de dédicacer mes livres par les auteurs trop connus, je privilégie les moins connus (les échanges n’en sont que plus riches) car pas envie non plus de faire une queue de trois heures. Par contre, je râle d’avoir raté de pianococktail 😥 Je l’avais oublié et je n’ai pas été voir cette expo. Zut zut zut !
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Mince, dommage…
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Comme j’aurais aimé y aller…
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L’année prochaine, j’espère !
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une fois de plus, pas de Paris pour moi. Mais demain, c’est tatiana qui vient à moi à Rennes !
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rhhhooooo, la chance !
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