C’est avec cet album jazzy que j’étais sur la route lundi, et je crois avoir atteint la perfection : une autoroute déserte, du soleil et de l’excellente musique dans mes oreilles, c’était presque une épiphanie.
Le jazz est un genre musical que j’ai vraiment découvert il n’y a pas si longtemps (en assistant à un concert en fait), et que j’apprécie assez. Travailler sur Boris Vian, comme c’est le cas actuellement, me permet d’ailleurs d’élargir mes connaissances, mais ce n’est pas le sujet. Le sujet, c’est Eric Legnini, un pianiste belge qui a roulé sa bosse un peu partout, ce qui lui a permis de s’imprégner d’une multitude d’influence sensibles dans l’album qu’il vient de sortir avec the Afro jazz beat, Sing Twice.
Cet album, tout d’abord, est un vrai disque de chansons, ce qui n’est pas toujours le cas avec le jazz, ce qui en l’occurrence n’est pas une critique car j’aime, parfois, me laisser transporter par une musique pure ; mais ici seuls quatre titres sur les dix sont instrumentaux, notamment le premier, qui est aussi le titre éponyme et qui est, au final, mon préféré. Les 6 autres titres sont un équilibre parfait entre chant et musique, l’un ne prenant pas le pas sur l’autre et les deux se rencontrant harmonieusement. Des morceaux qui ont d’abord été développés en live, avant d’être travaillés et retravaillés, afin de « garder le format de la chanson, sans oublier la forme jazz ».
Sur cet album, le pianiste s’est donc adjoint trois vois majuscules : la malienne Mamani Keita, l’américano-japonaise Emi Meyer et l’anglais Hugh Coltman, qui posent leurs voix singulières sur les compositions, incarnent une palette variée de couleurs et d’émotions. J’ai particulièrement apprécié la voix de crooner de Hugh Coltman, qui m’a littéralement envoûtée avec le titre Snow falls ; j’ai beaucoup aimé aussi la voix d’Emi Meyer ; par contre, et c’est ma seule réserve concernant l’album, j’ai détesté le son afro des deux duos avec Mamani Keita, pourtant assez tendance mais pas du tout dans mon univers.
Le mieux pour la musique, ce sont les extraits (j’ai choisi les trois titres que je préfère, l’un instrumental, sing twice, et les deux autres avec voix : Snow falls avec Hugh Coltman et Winter Heron avec Emi Meyer):
Sing Twice
Eric LEGNINI and the Afro Jazz Beat
Discograph, 2013
J’ai connu Legnini quand il faisait partie du quartet de S di Battista. J’aime moins ce qu’il fait en leader…
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J’aime assez, mais je suis totalement néophyte !
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Je me mets au jazz doucement (un peu plus que par le passé) et j’apprécie davantage ! Là le son ne marche pas, je repasserai écouter (sh*t) !!! 🙂
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Ben mince, chez moi ça fonctionne !
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Super un article sur de la musique!! Décidément, Irrégulière, tu ne finira jamais de m’émerveiller 😀
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Oh, il n’y a pas de quoi !
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J’écoute… je ne sais pas si j’apprécierais longtemps, mais juste en passant, ça va. Sur une autoroute, seule, la fenêtre légèrement ouverte, un soir d’été, et la guitare de Knopfler des Dire Straits qui chante…
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Ah oui, aussi !
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Jazz Master avec voix : Avishai Cohen, bassiste et contrebassiste, virtuose aux cultures multiples il est exceptionnel. Mais les mots les mots…tu vas essayer et me dire ce que tu en penses. 😉
En live ici : http://youtu.be/YlZvFLZXeJU + http://youtu.be/zfyLcXC8-Ss
En studio ici : http://youtu.be/1TnGe9jmDzg
Bonne écoute 🙂
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Merci
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Mais de rien. Tu me donneras ton avis, j’ai plein d’autres artistes que je peux te faire découvrir si ça t’intéresse.
Tu écoutes des trucs sympas quoiqu’il en soit, les quelques billets qui y sont consacrés m’ont permis de cerner une partie des influences qui t’attirent.
À+
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