On ne peut pas dire que la couverture de ce roman soit spécialement glamour : du vert (une couleur que je n’affectionne pas), un cochon. Pour être honnête, si j’avais rencontré ce roman en librairie, je ne me serais certainement pas arrêtée. On peut donc en déduire que lorsque j’ai ouvert l’enveloppe et que je l’ai sorti, j’ai dû froncer les sourcils (mais aucun témoin ne peut le certifier), et me demander « mais qu’est-ce que c’est que ça ? ». Nonobstant, je fais une confiance quasi aveugle à Solène, du Cherche-midi, qui me l’a envoyé, ainsi qu’à Stéphane Carlier, qui avait su m’enchanter avec Grand Amour. Partant de là, je me suis immédiatement lancée dans la lecture de ce court roman…
Nicole est une psychanalyste plutôt réputée sur la place de Paris, mais au bord du burn out : elle ne supporte plus son métier et les problèmes de ses patients. Elle ne supporte plus non plus son mari. Sur un coup de tête, elle décide un samedi d’aller passer la journée à la campagne chez son ancienne voisine. Sur un coup de tête encore, elle sauve Foufou, un petit porcelet enfermé dans une grange et promis à un sort funeste. Et cette entrée de Foufou, qu’elle ramène dans son appartement à Paris, dans la vie de Nicole, va donner à cette dernière une énergie nouvelle.
J’aurais eu tort d’ignorer ce roman qui m’a fait passer un excellent moment de détente. Très très drôle, totalement rocambolesque et improbable, il traite pourtant d’un sujet finalement assez sérieux : le pouvoir thérapeutique des animaux, et notamment des cochons. Et c’est vrai que Foufou fait du bien : à Nicole, qui reprend les rênes de sa vie et se passionne pour de nouvelles choses, à certains de ses patients qui laissent de côté leurs problèmes pour s’intéresser au cochon, et au lecteur, qui s’amuse bien de la présence envahissante de cet animal de ferme dans un appartement haussmannien pas du tout prévu pour. Les personnages sont sympathiques et attachants, ils évoluent de manière positive, et ce roman est au final une jolie réussite, sans prétention, qui met de bonne humeur.
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Les Gens sont les gens
Stéphane CARLIER
Le Cherche-midi, 2013
Je crois que je me serais laissée tenter si je l’avais croisé en librairie. La couverture m’aurait intriguée, et on ne fait jamais assez provision de bonne humeur 🙂
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C’est vrai !
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Ca fait un moment que je me note les romans de cet auteur dans ma wishlist sans craquer, il va vraiment falloir que je le découvre !!
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C’est très positif comme lecture !
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Il semble chouette ce bouquin;
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Il l’est !
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Qui sait, si je le croise à la bibliothèque 🙂
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Ce n’est pas impossible !
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!! je me suis arrêtée devant à la librairie la dernière fois, j’ai lu une bonne critique et puis je l’ai reposé, tout simplement à cause de la couverture qui m’a fait un sale effet !!! (hum, ce n’est pas tant le petit cochon que ce vert…) et puis voilà que tu nous postes aussi plein de compliments à son sujet… alors la prochaine fois que je passe devant, je pense que je ne le délaisserai pas !
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Oui, ce serait dommage de s’arrêter à la couverture !
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Contrairement à toi, j’aurais été aimentée par la couverture de ce roman !
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Ah oui ? Un truc avec les cochons ?
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avec un « a » à aimentée
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Vive la bonne humeur, je note !
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c’est en lisant « Deman j’arrête ! », enfin d’année, que je me suis rappelée combien ces lecture faisaient du bien, de temps à autre !
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je n’ai pas du tout aimé… billet demain !
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La fin est trop rapide, il manque 100 pages pour étoffer l’histoire, mais bon, c’est mon avis…
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C’est un peu abrupt en effet
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Ca a l’air d’être un genre de « complètement cramé » pour son côté comédie, ton résumé me fait envie en fait… A feuilleter pour confirmer !
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Ah oui, c’est assez barré !
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